Questions des classes de 6ème de Madame Maulévrier, Collège George Sand, Paris 13ème.
Quelles études avez-vous faites pour être un commandant de Navire océanographique ?
Un bac scientifique, une année de classe préparatoire dédiée à la préparation du concours à « l’Ecole Nationale Supérieure de la Marine ». Puis la formation se poursuit pendant 5 années à l’ENSM.
Quelle est votre plus belle découverte en tant que commandant ?
Il y en a plusieurs :
- un volcan sous-marin actif dans le Pacifique
- des espèces inconnues jusqu’alors dans les grands fonds marins
- un champ d’amphores antiques à 600 m de profondeur
- la capacité qu’ont les personnes à bord à se fédérer dans un but commun autour de plusieurs métiers.
Quel est l’objet qui vous symbolise ?
La barre du navire. Celle-ci me permet de tenir le cap vers les objectifs communs de la campagne scientifique.
Qu’est-ce qui vous plaît dans ce métier ?
La beauté de la mer (du ciel au fond de l’eau) et les relations humaines très variées qu’impliquent la mission.
Quand vous étiez petit, vous vouliez déjà faire ça ?
Non, car je ne savais pas que cela existait mais je voulais être archéologue (comme Indiana Jones !)
Quelles sont les conditions de vie sur le bateau ?
Sur un navire comme le Pourquoi Pas? (PP?), vue sa taille, elles sont plutôt confortables. J’ai commandé des navires plus petits et plus durs en pleine mer). Le plus difficile est d’être loin de sa famille.
La première chose que vous faites le matin ?
Je fais le tour du navire pour faire le point sur l’avancée des travaux et sur le moral dans tous les services.
Qu’est-ce qui vous surprend dans ce métier ?
Beaucoup de choses ! Cela va de l’excitation des scientifiques pour certains résultats à la solidarité entre les gens de mer, malgré leurs différences (métier, nationalité, spécialités…)
La phrase que vous entendez souvent sur votre métier ?
Wow, tu as de la chance !