Je suis médecin urgentiste, à bord du Pourquoi Pas ?, pour la mission ALBACORE.
Quel est l’objet qui vous symbolise ?
A bord, je dirai le stéthoscope pour le symbole !
Qu’est-ce qui vous plaît dans ce métier ?
Mon métier de médecin urgentiste du bord n’est attrayant presque que par les découvertes qu’on y fait avec ces nouveaux collègues avec qui on travaille et tous les apprentissages qui en découlent…c’est aussi le goût du challenge de soigner à n’importe quel endroit !
Quand vous étiez petit, vous vouliez déjà faire ça ?
Non, je souhaitais être assistance sociale, j’aide aussi mais dans la médecine, tout en faisant du social aux urgences.
Quelles sont les conditions de vie sur le bateau ?
Excellentes, on est chouchouté, on a tant de charge mentale en moins à gérer : pas de courses à faire, on est délicieusement nourris, pas de transport, tout est tellement plus facile à mes yeux !
La première chose que vous faites le matin ?
Contrôler l’absence d’appels sur mon téléphone professionnel.
Qu’est-ce qui vous surprend dans ce métier ?
Dans ce métier de médecin du bord, je suis surprise que les gens aient toujours peur de me déranger, alors qu’aux urgences c’est simplement l’inverse…
La phrase que vous entendez souvent sur votre métier ?
“C’est tellement difficile d’être urgentiste, que cela ne peut être qu’une vocation”
Pourquoi conseilleriez-vous à des collègues de venir à bord ?
Pour ouvrir son spectre de connaissances, pour se challenger à soigner seul ou avec des équipes non connues et un matériel moins sophistiqué nous obligeant de retravailler le sens clinique, pour profiter de la mer, pour découvrir des individus de tous milieu, pays, idées et apprendre auprès d’eux !