Je suis espagnol et doctorant à l’université de Grenade.
Quelle est ta formation scientifique ?
J’ai d’abord obtenu un diplôme de géologie à l’Université de Grenade. Ensuite j’ai fait un Master de Géophysique et de météorologie, aussi à Grenade. Actuellement, je travaille sur la fin de ma thèse (PhD) en sciences de la Terre toujours à Grenade. Elle traite de la Cordillère Bétique et de la mer d’Alboran.
Quelle est ta spécialité scientifique ?
Je suis entre la géophysique et la tectonique. J’applique les techniques de prospection géophysique (gravimétrie, prospection électrique et magnétique) à la tectonique récente et active. J’étudie les structures à terre (dans le Centre-Est de la cordillère Bétique) et en mer (dans la mer d’Alboran).
Que sais-tu de l’histoire de la Mer d’Alboran à travers ta spécialité ?
J’ai appris beauoup sur cette histoire, mais pas tout. Je connais une partie de l’histoire géodynamique de la mer d’Alboran. La relation avec l’ouverture du bassin Algérien, l’histoire de ses volcans. J’ai aussi étudié les phénomènes d’extension et de compression tectonique qui créent de nouvelles failles décrochantes.
A quelle question veux tu répondre dans cette mission ?
Quel est le mouvement de la faille d’Al Idrissi?
Comment vas-tu t’y prendre pour répondre à cette question ?
J’espère que les carottes que nous avons prélevées autour de la faille vont nous permettre d’estimer plus précisément le décalage latéral et vertical entre les compartiments de la faille. Cela se fera en datant les échantillons, en calculant les différents taux de sédimentation des régions situées de part et d’autre de la faille.
Pourquoi as-tu choisi de faire de la recherche ?
J’ai toujours été curieux. Je voulais faire de la science. Au lycée, j’ai découvert la géologie et l’étude des planètes. Je voulais surtout comprendre pourquoi certains endroits de la terre ont des montagnes et d’autres des mers. Pourquoi il y a des séismes dans ma région. Finalement, j’ai décidé d’en faire mon métier.