Lenaig Nouaille

Je suis matelot à bord du « Pourquoi Pas ? » .

Questions des classes des 6 ème de Madame Maulévrier, Collège George Sand, Paris 13ème.

Quelles études avez-vous faites pour travailler sur un navire océanographique ?
Après un bac scientifique, j’ai commencé par intégrer une licence en sciences de la vie et de l’environnement à Rennes. Il m’a fallu quelques mois pour réaliser que cette formation, trop théorique à mon goût, ne me plaisait pas et que la mer me manquait. Je me suis alors orientée vers un BTS « Pêche et gestion de l’environnement marin » afin de passer des certifications maritimes (capitaine 500). Et puis à la fin de cette formation, je suis retournée à l’université, en dernière année de licence en sciences de la vie et de la terre, où j’ai pu choisir toutes les matières ayant un lien avec la mer et ainsi combiner mes passions pour la mer et pour les sciences.

Quelle est votre plus belle découverte à bord d’un navire?
La joie d’être en mer, tout simplement.

Quel est l’objet qui vous symbolise ?
Un bout (cordage).

Qu’est-ce qui vous plaît dans ce métier ?
Le fait de vivre au grand air et de ne pas me lever le matin pour rester assise toute la journée.

Quand vous étiez petite, vous vouliez déjà faire ça ?
Non, je voulais plutôt être vétérinaire.

Quelles sont les conditions de vie sur le bateau ?
Elles sont bonnes ! La seule chose qui me manque est de dormir plus de 5h d’affilée.

La première chose que vous faites le matin ?
Je monte en passerelle voir « où on en est » et puis je descends sur le pont (pour participer au gréement d’une carotte par exemple).

Qu’est-ce qui vous surprend dans ce métier ?
Les belles valeurs humaines dont tout le monde fait preuve à bord.

La phrase que vous entendez souvent sur votre métier ?
« Ca doit être rare pour une femme ! »

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